Plutôt qu'avoir un débat sémantique où tout le monde s'envoie tout à la figure, je préférerais qu'au moment de l'examen du PLFSS, on se demande, année après année, quels sont les besoins et combien on met sur la table. Il est tellement facile de ne pas parler de chiffres précis. Au moins a-t-on des chiffres indicatifs. Ainsi que je l'ai dit à Pierre Dharréville, avec beaucoup d'honnêteté intellectuelle, je sais que, dans trois ou quatre ans, le compte n'y sera pas, comme c'est le cas pour les Ehpad.
Je vous invite à écouter le formidable éditorial diffusé par une grande radio ce matin sur le besoin de places en Ehpad en France d'ici à dix ans. Il pourrait nourrir les réflexions des uns et des autres.