Je suis un député français, fier d'être basque et béarnais, béarnais et basque, mais qui ne maîtrise pas la langue de ses grands-parents et de ses parents, du fait d'un défaut dans l'enseignement proposé, mais aussi de l'ombre du régime franquiste qui en a interdit l'usage. Ce député peut vous dire qu'il s'agit d'un déchirement et d'une douleur au plus profond de soi, comme si une pièce manquait dans sa construction personnelle et parfois même un sentiment de honte.