Il est temps de mettre à leur juste place les langues territoriales dans les examens du diplôme national du brevet (DNB) et du bac, mais aussi dans la formation des enseignants. Jusqu'à présent, vos prédécesseurs à ce ministère sont restés sourds à ces demandes. C'est à ce titre que je soutiens sans réserve l'appel à la mobilisation du collectif « Pour que vivent nos langues » qui aura lieu samedi 1er juin.
Enfin, à ceux qui, par jacobinisme forcené, ont empêché que nos prénoms – comme le mien, par exemple – soient correctement orthographiés et reconnus, et qui ont trouvé judicieux de dénoncer, en saisissant le Conseil constitutionnel, l'article 2 de la loi Molac visant à reconnaître les signes diacritiques, je dis que non, le tilde sur mon prénom n'est pas un affront à la République !