Je m'interroge, à la lecture du texte, quant aux effets d'une telle constitutionnalisation et je refuse l'alternative binaire présentée par M. le rapporteur, selon laquelle soit nous acceptons la constitutionnalisation de la sécurité sociale, soit nous avons un plan caché pour détricoter les acquis sociaux.
L'absence de constitutionnalisation n'a pas empêché les soignants de tenir durant la crise sanitaire. L'hôpital public a été financé à hauteur de plus de 100 milliards d'euros par an. Notre système social est résistant. Qu'attendez-vous concrètement de cette constitutionnalisation ? Pour perdurer, la sécurité sociale aurait surtout besoin de réformes. Nous en connaissons tous le contenu ; vous les avez refusées.
Finalement, nous devrions plutôt débattre de la manière dont nous pourrions financer la cinquième branche de la sécurité sociale,…