Réaffirmons donc haut et fort la vocation universelle de la sécurité sociale. C'est le principe qui a présidé à sa naissance, puis à son développement et, désormais, grâce à ce texte, à son avenir. Refuser d'inscrire la sécurité sociale dans la Constitution dès aujourd'hui, c'est permettre, demain, d'entraver cette vocation comme beaucoup le veulent déjà, y compris sur ces bancs.
À l'extrême droite, certains osent même citer l'existence de l'aide médicale d'État – qu'ils veulent pourtant supprimer ! – comme argument pour ne pas constitutionnaliser la sécurité sociale ! Ils ne seront jamais les défenseurs de la sécurité sociale puisqu'ils en sont les fossoyeurs !