Cet attachement relève d'une espérance commune. Il suppose de protéger la sécurité sociale des marchés qui profitent de ses démantèlements pour spéculer et se développer au détriment de notre protection sociale. Les attaques successives contre notre modèle aboutissent à la moins bonne protection de nos concitoyens contre des risques sociaux pourtant bien identifiés.
Aucune branche n'est épargnée par ces attaques – reports de l'âge de la retraite, baisses des remboursements des soins et des médicaments, réductions de l'indemnisation des victimes d'accidents du travail et de maladies professionnelles. La sécurité sociale est attaquée et nous devons la protéger. C'est notre objectif, et le constat devrait sauter aux yeux de tous.
Pourtant, lors de l'examen de ce texte en commission des lois, plusieurs dizaines d'amendements ont été déposés par le groupe Renaissance, dont près de la moitié n'ont pas le moindre lien avec la sécurité sociale. C'est également le cas en séance, comme si la sécurité sociale ne vous intéressait pas. Avec gravité, nous nous interrogeons sur l'utilisation de telles méthodes lors de l'espace réservé à un groupe d'opposition.
Quant aux amendements de l'extrême droite, d'une autre nature, ils sont tout aussi révélateurs : ils illustrent bien à quel point le RN ne porte strictement aucun intérêt à la question sociale.