D'ailleurs, même si les flux sont dérisoires, nous exportons cinq fois plus de viande vers le Canada que nous n'en importons. Et si nous ne serons pas envahis, c'est grâce aux règles sanitaires européennes, qui sont très exigeantes, grâce à ces fameuses mesures miroirs dont on parle tant et qui font qu'aucune viande nourrie aux farines animales, faisant peser un risque au consommateur, traitée aux hormones ou pour laquelle des antibiotiques ont été utilisés comme facteur de croissance ne peut entrer sur le sol français.