Ils renforcent la capacité d'intervention des pouvoirs publics, avec l'interdiction de construire et la servitude de démolition. Ils incitent à anticiper plus largement, grâce à la mise en place de cartographies locales d'exposition au recul du trait de côte et à une liste de communes appelées à adapter leur politique d'aménagement établie par décret. Ils facilitent l'aménagement des zones concernées et du rétro-littoral à travers un droit de préemption spécifique. Ils instaurent un bail réel d'adaptation à l'érosion côtière pour permettre d'habiter et de vivre autrement sur ces territoires pendant leur durée de vie résiduelle.
D'ores et déjà, 242 communes bénéficient de ce dispositif, après avoir demandé leur inscription au décret-liste.