Jérôme Guedj :
Je veux dire avec beaucoup de solennité et de gravité que si d'aventure l'article 1er bis était supprimé, l'absence de reconnaissance de ce droit opposable priverait notre attachement aux soins palliatifs de toute crédibilité. Le Gouvernement ne serait en outre plus tenu de présenter une stratégie décennale des soins d'accompagnement, et nous serions aussi privés d'une possibilité que je souhaitais – avec d'autres parlementaires – pouvoir défendre, celle d'élaborer une loi de programmation sur le sujet, c'est-à-dire de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour le déploiement des soins palliatifs. C'est peut-être même plus important que le droit opposable !
Je vous le dis, madame la ministre : si vous nous privez de ces outils-là, alors votre article 1er sur le renforcement des soins palliatifs – et donc l'équilibre de votre loi, que vous avez vanté – se trouvera singulièrement altéré. Je suis pour ma part favorable au développement de l'aide à mourir,…