Je voudrais que l'on pense une seconde aux patients qui nous regardent. Le déploiement des soins palliatifs a été une avancée considérable, madame la ministre. On peut toujours demander plus et je suis bien placé pour vous le dire – Olivier Marleix, qui est là, peut en témoigner : dans notre département d'Eure-et-Loir, il n'y a pas d'équipe de soins palliatifs fixe – il ne dira pas le contraire. Pardon, mais créer un droit opposable aux soins palliatifs, c'est s'exposer à ce qu'à l'avenir certains disent que nous avons été incapables de le garantir, parce qu'il y aura toujours un endroit où ils ne seront pas accessibles.