Le droit opposable, initialement créé à propos du logement et repris dans le présent article, me semble une très bonne invention, parce qu'elle constitue une injonction supplémentaire, dont les effets ne se limiteront pas à l'indemnisation : la simple existence de ce droit poussera les pouvoirs publics à faire ce qui est prévu dans la loi et à ne pas temporiser. Les gens pourront en outre s'en saisir, revendiquer ce droit, ce droit opposable.
Je crois que c'est donc un outil, qui pose une exigence supplémentaire. Lorsque l'on souffre, lorsque l'on traverse des moments excessivement difficiles, on ne peut être privé du droit à être accompagné, la société ne peut pas se retirer, ne pas être au rendez-vous. C'est un droit d'autant plus absolu qu'avec le titre II, on touche à un absolu.