Certaines questions se posent quand même, madame la ministre. On a le souci de développer les soins palliatifs dans un certain nombre d'institutions autres que les établissements de santé ou les établissements médico-sociaux – nous avons évoqué la création de maisons d'accompagnement qui n'auraient pas le statut juridique d'établissements de santé. Il semble légitime de se demander si le droit de visite qui a été consacré dans la loi promulguée en avril s'appliquera bien à ces structures. De même, si l'on autorise les soins palliatifs dans des unités spécialisées ou dans des lieux de privation de liberté, les visites seront-elles facilitées pour les personnes en fin de vie ?