Je désespère que nous parvenions à faire progresser la discussion des articles jusqu'au titre II et à l'article 5 du projet de loi, c'est-à-dire à débattre enfin de l'aide à mourir. Je rappelle que nous examinons l'article 1
J'ai eu la chance de travailler dans un service de soins palliatifs. Je peux vous dire que les soignants s'estiment chanceux d'y exercer, surtout s'il fonctionne selon des ratios. Ce n'est pas mentir que d'attester que les souhaits d'un patient reçu en unité de soins palliatifs concernant sa fin de vie peuvent évoluer, mais il est tout aussi vrai de reconnaître qu'ils peuvent rester inchangés.
Nous légiférons pour un nombre infime de personnes, nous dit Mme Genevard. Ne légiférerions-nous que pour une seule personne qu'en tant que soignante, j'en serais tout de même fière ! Nous n'écrivons pas la loi pour satisfaire des cas majoritaires mais pour répondre à une demande qui existe dans la société.