Je l'ignore encore, mais je ne manquerai pas de vous faire part de ses conclusions.
S'agissant des crédits consacrés aux pupilles de la nation, je suis en mesure de vous rassurer. La directrice de l'ONACVG le sait : lorsque des besoins se font jour, nous réajustons et adaptons systématiquement les crédits. Nous ne laisserons pas l'ONACVG sans moyens et, dans tous les territoires, il sera au rendez-vous. Lorsqu'on adopte un enfant, on se doit d'être à la hauteur : c'est une ardente obligation à laquelle je veillerai.
Je vais demander que les dossiers de ces vingt-cinq personnes me soient soumis afin de les étudier et de comprendre les raisons de ces refus. Si certains appellent une réponse positive, nous travaillerons pour qu'il en soit ainsi.
Il n'est pas prévu d'étendre les dispositions des décrets de 2000 et de 2004 concernant les enfants et les victimes de la Shoah mais ce travail doit être probablement mené afin d'examiner ce qu'il est possible de faire.
J'apprécie beaucoup les Cadets de la défense et les Cadets de la gendarmerie. Souvent, ils assurent y entrer par curiosité, parce qu'ils ignorent certaines choses, parce que leurs parents n'ont pas fait de service militaire et que la République leur paraît lointaine. Ensuite, ils sont fiers de leur uniforme, qui les met sur un pied d'égalité. De plus, quelles que soient leur origine sociale ou leur religion, tous affirment que cette expérience les enracine au sein de la nation.
C'est aux collèges et aux lycées de demander la création de classes de défense : nous, nous sommes preneurs ! Nous devons également développer le tourisme mémoriel et les déplacements que vous avez évoqués afin de faire vivre ce secrétariat d'État. Nous n'apprenons pas la mémoire aux anciens ; ce sont eux qui nous l'apprennent et qui la transmettent aux plus jeunes.