Dans ce débat sur l'opposabilité du droit d'accès aux soins palliatifs, je pense au succès réduit du Dalo : ce n'est pas parce que le résultat n'est pas à la hauteur des espérances qu'on ne doit pas affirmer des principes. En effet, nous n'y arriverons pas sans un signal fort, une volonté politique affichée et martelée. Nous ne sommes pas naïfs, nous savons qu'il faudra des moyens et que cela ne se fera pas en un an. Nous devons donc renforcer le plan décennal sur les soins palliatifs, doté de 1,1 milliard d'euros sur dix ans, car il couvre à peine l'évolution naturelle des besoins. Même s'il manque d'ambition, il est bon à prendre – si je puis me permettre cette trivialité –, mais il faut maintenant aller plus loin et rendre ce droit opposable.