Le rapporteur a cité, à juste titre, la loi de 1999, qui visait à instaurer un droit opposable aux soins palliatifs. Toutefois, vingt-cinq ans après, soit un quart de siècle plus tard, elle n'est toujours pas appliquée, puisque vingt et un départements ne disposent toujours pas d'unités de soins palliatifs et que des milliers de lits font défaut. Il faut donc marteler qu'un droit opposable aux soins palliatifs est nécessaire. Sinon, nous n'avancerions que des idées en l'air.
S'agissant du financement, la stratégie décennale constitue une avancée et je m'en réjouis – personne ne dira le contraire. Toutefois, compte tenu de l'évolution de la pyramide des âges, les 100 millions qui seront consacrés annuellement ne représentent même pas ce qui serait nécessaire actuellement pour être au taquet ! La stratégie décennale est donc, certes, importante, mais elle est nettement insuffisante. Réaffirmons, martelons, la volonté d'un droit opposable ; à défaut, le reste ne sera que de la littérature.