Dans tous les services et, donc, dans les maisons d'accompagnement, une personne pourra formuler une demande d'aide à mourir. On ne peut entendre que, dans une maison d'accompagnement, aucune personne près de mourir, ne souhaitera formuler cette demande. Vous êtes complètement à côté de la plaque – je suis désolée de vous le dire ainsi.
Certains de mes collègues choisissent de travailler dans des services où il y a moins de décès, mais ils sont aussi confrontés à la mort. Un patient admis dans un service de diabétologie, où l'on pense qu'on côtoie moins la mort, peut voir son état se dégrader rapidement et décéder. En phase terminale, il pourra demander à bénéficier de l'aide à mourir.
Pourquoi supprimer les maisons d'accompagnement en particulier ? On meurt partout dans notre pays, dans tous les établissements. On aimerait dire qu'il existe des endroits où l'on ne décède pas ; hélas, ce n'est pas la vraie vie.