La notion de soins d'accompagnement semble interpeller un certain nombre de nos collègues. Après des amendements de suppression, nous examinons à présent des amendements tendant à substituer les soins de support aux soins d'accompagnement, reconnus en oncologie comme l'a rappelé Mme Genevard.
Je suis sincèrement convaincu que les soins d'accompagnement doivent être abordés au travers du prisme de la médecine intégrative, qui s'intéresse à l'individu dans sa globalité et ne se concentre pas exclusivement sur la maladie. Tel est bien, je le crois, l'enjeu de notre discussion : une prise en charge globale, ayant pour objet l'accompagnement du patient vers la fin de sa vie, sans se restreindre aux seuls soins médicaux.
Au lieu de jouer à supprimer ou à remplacer la notion de soins d'accompagnement, il me semble que nous devrions tenter de nous entendre sur leur définition.