Je me référerai à la tribune déjà citée par mon collègue Hetzel, parue dans Le Monde, le 25 avril dernier et signée par des professionnels des soins palliatifs, qui précisent être « engagés dans leur enseignement en France et investis dans la recherche ». Ils expliquent que l'usage de la notion de soins d'accompagnement ne peut qu'entraîner une « confusion déplorable », car « la redéfinition des soins d'accompagnement ouvrirait la porte à des dérives qui incluraient dans » le financement prévu par le plan décennal « des initiatives n'ayant aucun lien avec les soins palliatifs ».
Je me fais le relais de leurs préoccupations. Il faut qu'on écoute ces professionnels des soins palliatifs, leurs inquiétudes et le risque de confusion que ce texte, notamment son article 1er , pourrait nous faire courir.