Les soins palliatifs, en France, n'ont pas une bonne image. Ils ne sont pas toujours compris. Nos concitoyens pensent qu'ils ne consistent qu'en la seule prise en charge de la douleur dans les derniers jours ou les dernières semaines de la vie : c'est dommage, car ils sont plus que cela. Je crois que la notion d'accompagnement – sans la faire précéder du mot « soins » – sera comprise par tout le monde : accompagner chaque personne au plus près, depuis l'annonce de la maladie. C'est l'objectif de cette loi et de son titre Ier en particulier : permettre de déployer des soins palliatifs précoces, que nous pouvons continuer à désigner par ce terme, mais qui seront plus facilement compris par nos concitoyens sous la notion d'accompagnement. Je vous invite à faire preuve d'un peu de rationalité.