Avis défavorable pour trois raisons. Premièrement, la souffrance peut être traitée selon deux approches : une prise en charge précoce, dès le début de la maladie ; des soins palliatifs, au sein d'un continuum de soins. Deuxièmement, vous avez, sur tous les bancs, appelé à aller plus loin en matière de soins palliatifs. Je partage cette position et j'ai défendu en ce sens un plan de soins palliatifs, pour lequel vous avez exigé un engagement budgétaire, qui s'élève à plus de 100 millions d'euros par an. L'objectif n'est donc pas de limiter ou de tuer les soins palliatifs, mais de les rendre les plus accessibles possibles partout sur le territoire. Troisièmement, nous n'avons pas suffisamment évoqué les accompagnants et les bénévoles, que la notion de soins d'accompagnement reconnaît mieux.