Je ne suis pas complètement convaincue par vos explications, madame la ministre, d'autant que nous les découvrons en séance publique. C'est la première fois que vous nous dites que les soins d'accompagnement désignent les soins palliatifs précoces. Cette définition ne nous a pas été donnée en commission, comme si le contenu du texte s'élaborait au gré des discussions et des questions que nous posons.
Cet après-midi, trois orateurs ont donné trois définitions différentes des soins d'accompagnement. L'un d'entre eux les a définis comme des soins palliatifs précoces, ce qui colle avec votre définition. Puis, une députée les a inclus dans les soins palliatifs – ce que vous n'avez pas fait – en ajoutant qu'ils comprenaient l'aide à mourir – soit une première entorse à votre définition. Mais le bouquet, ce fut l'intervention de Mme Rousseau, qui a dit des soins d'accompagnement qu'ils permettaient d'ajouter de l'humanité dans les soins palliatifs.