…et « plus largement toutes les mesures et réponses apportées aux besoins de la personne, qu'ils soient médicaux ou non médicaux, de nature physique, psychique ou sociale, et à ceux de ses proches aidants, quel que soit le lieu de vie ou de soins des patients. »
L'objectif est de systématiquement prendre en charge la douleur. Je cite toujours le rapport : « Les progrès de la médecine ont permis et permettront encore dans le futur de modifier le cours naturel des maladies et notamment des maladies chroniques à tous les stades de leur évolution. » Ces maladies « génèrent des séquelles liées aux traitements, des handicaps, des douleurs qui résistent dans certains cas aux traitements, ou ne sont pas identifiées. » À ces douleurs, il faut apporter des réponses, y compris « améliorer l'évaluation de la douleur, son objectivation anticipée, pour prévenir autant que possible son retentissement, sa chronicisation et pour développer ou améliorer la prise en charge. »
C'est dans cet esprit que nous souhaitons une prise en charge plus précoce et plus large que les seuls soins palliatifs, plutôt destinés à l'extrême fin de vie. C'est la raison pour laquelle le Gouvernement est défavorable à ces amendements.