Monsieur le rapporteur, lorsqu'en écrivant la loi on touche aux libertés individuelles, nous sommes, et tout particulièrement dans cette commission des lois, très vigilants face aux dérives que peuvent créer les usages. C'est le cas pour toutes les exceptions donnant des prérogatives nouvelles à des gens parfois moins bien formés que les forces de l'ordre et qui n'ont pas la même mission. L'outrance dans les accusations est inutile, car je fais la différence, par exemple, entre le libéralisme et le fascisme, mais il faut être très prudent lorsqu'on touche au cadre de la loi, or vous le faites avec trop de légèreté.