Les événements tragiques tels que l'attaque au couteau à la gare de Lyon en février 2024 et la mort d'un jeune homme dans le métro de Lyon en 2020 en sont la triste illustration, l'insécurité règne dans les transports en commun. Les Français le savent, ceux-ci sont bien souvent un cauchemar pour leurs utilisateurs à Paris, à Nîmes ou ailleurs.
Les chiffres pour l'année 2023 sont alarmants : 90 889 victimes de vols avec violence, 6 416 victimes de vols violents, 7 620 victimes de coups et blessures volontaires, 2 407 victimes de violences sexuelles, près de 4 200 victimes d'outrages et de violences contre des dépositaires de l'autorité publique.
À l'approche des Jeux olympiques et face à une menace terroriste accrue, il est crucial de doter nos agents de sécurité des moyens nécessaires pour prévenir toute menace à la sécurité publique.
Les agents de sûreté, qui sont en première ligne pour protéger nos concitoyens, doivent voir leurs pouvoirs renforcés pour accomplir leur mission. C'est la raison pour laquelle nous proposons d'assouplir les conditions dans lesquelles ils peuvent procéder à des palpations de sécurité. Il s'agit d'une mesure de bon sens modeste.
Pour résoudre les problèmes de sécurité dans les transports, nous avons surtout besoin d'une réforme structurelle. Il est grand temps que le Gouvernement réagisse : il faut, d'une part, créer de vraies polices dans nos transports en commun – Gérald Darmanin, en novembre 2022, avait promis une police des transports pour la ville de Nîmes pour le début de l'année 2024. Nous sommes au mois de mai 2024 et toujours rien. D'autre part, il convient de renforcer la réponse pénale par le retour des peines planchers, l'expulsion des délinquants étrangers et la suppression de l'excuse de minorité.