La contribution des agents de sûreté à la lutte contre le terrorisme est un écran de fumée. Nous préférerions que les services de renseignement disposent de moyens supplémentaires. Le cadre réglementaire actuel en matière de sûreté dans les transports nous semble suffisant ; ce sont les moyens humains qui devraient être renforcés.
Nous regrettons la fâcheuse tendance qui, soyons honnêtes, ne date pas de la Macronie, à transférer des compétences régaliennes aux collectivités territoriales ou au secteur privé. Ce transfert nuit à l'efficacité et à la qualité de la protection des citoyens à l'égard des institutions que la sûreté est censée assurer.