Il est vrai que certains contrôles peuvent être non pas abusifs, mais zélés ; il s'agit d'une question importante. Cela étant, il me semble que vous confondez tout, madame Martin, d'autant que vos paroles dénotaient d'un certain mépris – c'était sans doute involontaire – vis-à-vis des personnes qui suivent les formations dont nous parlons. Il ne s'agit pas de vingt-sept « pauvres » semaines, comme vous dites. Le cursus est complet et, comme l'a dit le rapporteur, il comprend des modules consacrés aux discriminations, aux questions éthiques, au code de déontologie que nous avons introduits dans la loi. Les gens qui y participent ont décidé d'embrasser ce métier ; ils croient à ce qu'ils font. J'ajoute que les personnes en question sont souvent d'origine antillaise ou maghrébine : ce ne sont pas de méchants blancs, comme vous semblez le penser. Il faut donc arrêter de les stigmatiser.