Le groupe Renaissance ne votera pas ces amendements de suppression.
D'abord, nous déplorons la description caricaturale qui a été faite des agents de la Suge et du GPSR. Contrairement à ce que nous avons pu entendre, ce ne sont pas des agents parapublics et, pour les avoir rencontrés, en tant qu'usager et en tant que parlementaire, j'ai pu vérifier leur grand professionnalisme et l'attention qu'ils portent à la lutte contre les discriminations. Le rapporteur et moi-même l'avons vu sur le terrain, les missions qu'ils exercent, dans un environnement parfois crispant et tendu, demandent beaucoup de vigilance et de mobilisation, ainsi que le respect d'un grand nombre de règles pour que les choses se passent bien.
Ensuite, ces amendements nient le fait que ces agents sont dans l'attente d'un cadre juridique plus clair, et je remercie le rapporteur d'avoir rappelé qu'ils peuvent déjà procéder à des palpations. Il en va de même en ce qui concerne les armes et les objets qui s'y apparentent : nous devons clarifier les règles afin de pouvoir les confisquer.