Concernant les déplacements, nous constatons une augmentation de 7 % par rapport à 2022. Par exemple, en 2023, le total des dépenses de déplacement pour le budget de l'Élysée s'élève à 23 797 679 euros. Vous affirmez que le budget de l'Élysée en 2023 constitue une exception, mais ce n'est pas le cas, car celui de 2022 avait déjà augmenté de 6 % par rapport à 2021. Nous sommes donc dans une tendance haussière. Je n'ai pas encore la réponse pour la suite, mais nous attendrons les débats de la rentrée.
Concernant la question de l'Assemblée nationale, je comprends votre position et je sais que vous ne pouvez pas commenter les choix faits par la questure. Cependant, nous parlons aussi des dotations, et c'est là que je vous interroge. Les réserves ne sont pas éternelles. Structurellement, le budget de l'Assemblée nationale est toujours en déficit, et à un moment donné, nous ne pourrons plus le rééquilibrer. L'alerte est donc sérieuse à ce sujet. L'intervention de notre collègue Madame Louwagie était intéressante, car elle permet de comparer avec d'autres pays européens en matière de dotations, ce qui est un enjeu majeur pour l'indépendance de l'Assemblée nationale. Je la remercie pour sa question, car moi aussi, je n'ai pas été satisfaite par la réponse concernant les 2,3 millions d'euros d'intérêts financiers que l'Élysée a obtenus. J'entends la justification avec l'arrêté de 2014, mais je n'ai toujours pas d'explication sur la manière dont nous arrivons à cette somme.