Je m'associe à la remarque de Madame Louwagie concernant les questions écrites. Nous avons beaucoup de mal à obtenir des réponses, en particulier en tant que rapporteures spéciales des transports. Malgré la qualité de nos questions, nous n'obtenons aucune réponse sur l'annulation des crédits et les postes concernés. Il me semble que, notamment dans le cadre du printemps de l'évaluation, il aurait été préférable d'avoir ces réponses en amont.
Concernant la Direction de l'action du gouvernement, les coupes budgétaires successives subies par la mission écologie sont préoccupantes. Nous en avons discuté avec Monsieur Christophe Béchu, plus de 800 millions d'euros dans le projet de loi de fin de gestion du 30 novembre 2023 et 2,2 milliards d'euros dans le décret d'annulation du 21 février 2024. Nous nous interrogeons sur la place réelle du Secrétariat général à la planification écologique (SGPE), dont nous avons salué la création en 2022. Lors de l'examen du PLF 2023, j'avais indiqué que nous suivrions avec attention le travail de ce secrétariat. Face à ces coupes budgétaires sévères, devons-nous nous résoudre à l'idée qu'il est simplement un instrument de communication, sans ambition réelle et sans financement pour réussir la transition écologique ?
Madame la rapporteure a indiqué que, pour la deuxième année consécutive, la Présidence de la République applique à son propre budget un raisonnement inverse à celui qu'elle applique au budget de l'État et des collectivités territoriales. Vous avez affirmé que c'était probablement lié à l'activité internationale du Président. Pouvez-vous nous donner, sur trois ans, la proportion de l'augmentation de cette activité internationale qui pèse si fortement sur le budget de la Présidence ?