Premièrement, je partage l'avis de notre collègue Marie-Christine Dalloz concernant le taux d'exécution des lois. Il n'est pas acceptable. Bien que cet aspect ne relève pas strictement du domaine budgétaire, c'est un indicateur absolument clé. Il est crucial que les ministères concernés fassent des efforts. Il reste encore des décrets non publiés, ce n'est pas normal.
Deuxièmement, à une époque où l'on demande un effort de maîtrise de la dépense publique, il est bon que l'Assemblée nationale montre l'exemple. Qu'elle soit obligée de puiser quelques millions dans ses réserves et sa trésorerie n'est pas un problème. De nombreux opérateurs de l'État devraient également être capables de puiser dans leurs réserves, qui sont parfois très importantes. Ce n'est pas choquant, d'autant plus que le budget augmente légèrement.
Enfin, sur l'Élysée, s'il est vrai que les déplacements augmentent d'une manière quelque peu exceptionnelle en lien avec le contexte international, le budget de la Présidence de la République augmente de 3,6 %, ce qui est un taux inférieur à l'augmentation des dépenses publiques.