Dans nos territoires respectifs, nous avons identifié les produits qui offrent quelques marges de manœuvre pour augmenter la production et répondre aux attentes des consommateurs. Pour sa part, le Gouvernement a élaboré des outils d'accompagnement. C'est un fait historique. Moi qui suis agriculteur depuis 2001, c'est la première fois que je vois établir un plan de souveraineté pour la filière fruits et légumes du pays : je tiens à saluer l'événement.
Nous devrions donc avoir les moyens de nos ambitions : approcher, sinon atteindre l'objectif de souveraineté alimentaire à l'horizon de 2030. Le taux de souveraineté alimentaire varie d'un territoire à l'autre, allant de 25 % à 70 %. L'idée est de tirer tout le monde vers le haut et de faire en sorte que nous retrouvions notre place, même si le marché est fortement concurrentiel – je pense à mes amis des Antilles qui, comme nous à La Réunion, subissent une forte concurrence de la part des pays voisins dans le secteur des fruits et légumes. Nous devons produire plus et mieux, répondre aux attentes de nos consommateurs, et nous organiser pour être encore plus résilients qu'actuellement en cas de coup dur.