Les orientations du Président de la République vont clairement dans le sens de nos objectifs, puisqu'il s'agissait pour nous de tendre vers cette souveraineté alimentaire et de gagner en parts de marché. Le métier d'agriculteur est au cœur de l'équation : nous devons être en mesure, d'une part, de continuer à faire notre travail et, de l'autre, de répondre aux besoins de nos consommateurs, qui apprécient beaucoup la production locale, ce qui nous a confortés dans l'idée qu'il fallait l'augmenter. Nous savons que nous n'allons pas planter des pommiers ou des poiriers, mais nous avons identifié certaines productions : nous allons ainsi reprendre des parts de marché sur l'oignon, l'ail et la carotte dans certains territoires, sur l'igname dans d'autres. L'idée est de fixer nos agriculteurs dans nos territoires et d'offrir des perspectives de développement à la jeune génération. Même si le métier est dur, il est passionnant. Tendre vers la souveraineté alimentaire, c'est donc du bon sens pour nous.