Depuis la création du CIOM en 2009 et le discours fondateur du Président de la République lors des assises des outre-mer, l'action publique vise à gagner des points de souveraineté alimentaire à l'échelle des marchés locaux. C'est pourquoi, dans le cas des produits frais essentiels à l'alimentation produits localement, on a privilégié la satisfaction du marché local, même si certains fruits frais comme l'ananas, le melon ou le litchi sont un peu exportés, de manière confidentielle, à contre-saison en métropole ou pour les fêtes. Il n'a pas été question de développer ces filières, dans la mesure où la production ne permettait déjà pas de satisfaire les besoins locaux.