Il est très compliqué, étant donné le relief de nos territoires, de mécaniser la production. Nous sommes déjà en train de faire le maximum pour maintenir nos capacités en conventionnel. Un autre facteur important tient à la main-d'œuvre nécessaire pour produire en bio car, en matière de désherbage, tout doit se faire à la main. Or nous connaissons une difficulté paradoxale à trouver de la main-d'œuvre, alors que nos territoires souffrent beaucoup du chômage. Les expérimentations en cours concernent des petites surfaces, précisément pour vérifier la viabilité économique du projet. À l'heure où je vous parle, nous n'avons pas encore trouvé le modèle le plus pertinent pour produire du sucre bio. Les professionnels y réfléchissent, mais les difficultés sont là.