Le sujet de la fiscalité du GNR ne ressortira pas tout de suite, même si l'on n'est jamais à l'abri de rien.
Les questions relatives à la redevance pour pollutions diffuses, quant à elles, reviendront sur la table car il y a derrière l'abondement des crédits destinés à la gestion de l'eau. Le sujet est de savoir si les sommes collectées auprès du monde agricole sont bien mises au service de la cause agricole, notamment en ce qui concerne l'eau.
Avant de définir le montant de cette redevance, il convient de mener un travail collectif de concertation et d'accepter de faire un pas les uns vers les autres afin de définir nos ambitions pour le modèle de gestion de l'eau et d'évaluer le besoin financier qui en résulte. On pourra alors étudier de quelle manière faire supporter la charge de manière acceptable pour tout le monde. Personne ne croit que l'on arrivera à relever les grands défis sans mutualiser l'effort financier, cela ne sert à rien de raconter des histoires. Mais on ne peut pas faire peser cet effort plus sur les uns que sur les autres, car, comme nous l'avons déjà dit, la capacité des exploitations agricoles à supporter des charges supplémentaires est très limitée, voire parfois inexistante.