Sans prétention, nous essayons d'élaborer la bonne définition. Je le dis avec prudence parce que nous rédigeons en ce moment un rapport d'orientation sur le modèle agricole, consacré à certains aspects en particulier – il serait trop long de vouloir tout analyser.
Un territoire dispose de la souveraineté alimentaire s'il est capable de produire, en toutes circonstances, l'alimentation dont sa population a besoin, en quantité, en diversité et en qualité suffisantes. Cette production doit rémunérer justement ses producteurs et être accessible au plus grand nombre. La souveraineté alimentaire doit être garantie tant au niveau national qu'au niveau européen ; l'importation de denrées extérieures, même sécurisées, ne saurait satisfaire une vision ambitieuse. Telle est la conception du conseil d'administration des Jeunes Agriculteurs ; elle pourrait évoluer à l'issue du congrès qui se tiendra en juin.