Le véritable sujet est celui du maintien de la qualité des soins. En ce sens, la démographie médicale est très importante, notamment en psychiatrie. Il convient toutefois de distinguer ce qui est programmé et ce qui ne l'est pas. Le soin non programmé doit suivre une autre logique. J'ai maintenu des services dans certaines régions, notamment en Corse, où le nombre d'équipements et d'actes était inférieur aux seuils requis. Mais en Corse, l'été, on ne compte pas en kilomètres, mais en temps de transport. C'est la raison pour laquelle il importe de tenir compte des situations particulières : il ne faut pas raisonner uniquement en termes de budget ou de seuils, mais aussi en se mettant à la place des usagers.