Je peine à discerner le lien entre votre question et celle des masques. Lorsque j'ai quitté mes fonctions, le stock s'élevait à 1,4 milliard de masques. Que s'est-il passé ensuite ? Je ne suis appelé à répondre, devant vous, que de mes responsabilités en tant que ministre de la santé.
S'agissant des lits d'hôpitaux : en 2005, on dénombrait 290 000 lits d'hospitalisation dans le secteur public, toutes disciplines confondues ; en 2007, lorsque je quitte mes fonctions, il y a 287 000 lits d'hospitalisation complète. Parallèlement, les places d'hospitalisation à domicile (HAD) sont passées de 4 735 à 7 730. En ce qui concerne la médecine, la chirurgie et l'obstétrique (MCO), il y avait 19 000 lits d'hospitalisation partielle en 2005 et 21 300 lits en 2007. Les seules fermetures ont concerné des lits d'hospitalisation complète et elles ont été largement compensées par l'augmentation des places en HAD et en ambulatoire. En 2010, lorsque je reprends mes fonctions, il y a 254 000 lits d'hospitalisation complète, toutes disciplines confondues, et 11 500 places en HAD ; en 2012, lorsque je quitte le ministère, il y a 251 000 lits d'hospitalisation complète et 12 500 places en HAD. Ces chiffres montrent clairement que l'affirmation selon laquelle des dizaines de milliers de lits auraient été fermés lorsque j'étais en fonction est fausse.
Concernant les effectifs hospitaliers : ils s'élèvent à 900 000 employés dans la fonction publique hospitalière à la fin de l'année 2003 ; fin 2011, ce nombre dépassait pour la première fois le million. Cette augmentation a concerné principalement les personnels médicaux et paramédicaux.