Je remercie M. le ministre délégué pour les propos qu'il a tenus au sujet de mon rapport, « Assurer la transmission familiale du foncier et des exploitations viticoles afin de garantir la pérennité et l'indépendance de la viticulture française. » Aujourd'hui, nous cherchons tous à garantir la souveraineté alimentaire et l'indépendance stratégique agricole de la France. Nous devons donc avoir le réflexe de nous interroger sur la façon de maîtriser, en amont, les facteurs de production qui permettent de les assurer. Cela implique de se pencher sur la transmission des exploitations et du foncier. Voilà l'enjeu prioritaire.
Parce qu'il est de plus en plus difficile de transmettre le foncier, il faut trouver des solutions. La solution fiscale constitue un rempart essentiel pour ne pas entrer dans le jeu de la spéculation et éviter que le foncier et les exploitations n'échappent aux professionnels de l'agriculture avec un grand A. Nous devons y faire très attention – faute de quoi, comme je l'indique dans mon rapport, l'agriculture pourrait subir le sort connu jadis par l'industrie.