Lors de son audition, Monsieur Milanesi, économiste à l'université Paul Sabatier et chercheur au CNRS, nous expliquait que l'agglomération Castres-Mazamet n'était ni enclavée ni une zone défavorisée, mais qu'il s'agissait d'un territoire attractif ne perdant pas d'habitants. La zone d'emploi de Castres-Mazamet accueille 140 000 habitants et 50 000 emplois en 2020. Les cartes montrent que les échanges quotidiens entre Castres et Toulouse sont déjà presque équivalents à ceux existants entre Albi et Toulouse.
Quels critères avez-vous retenus pour décrire l'enclavement d'un territoire ?
S'agissant du gain de temps, comment peut-on croire que l'on va désenclaver un territoire en gagnant treize minutes, d'autant que ce temps pourrait, en période de pointe, être annulé par un effet d'entonnoir à l'arrivée sur les échangeurs de la rocade toulousaine ?
Peut-on être encore assuré de bénéficier d'un gain de temps en période de pointe ? Si oui, à combien estimez-vous ce gain de temps, à mettre en regard avec le coût du trajet de vingt euros aller-retour ?