Depuis 2014, l'essentiel de la lutte contre la radicalisation est ancrée dans les territoires, dans le cadre des groupes de travail (GED et CPRAF) réunissant tous les services concernés autour du préfet.
S'agissant des collectivités territoriales, le rapport d'information de MM. Bockel et Carvounas a inspiré la circulaire publiée en 2018 par M. Castaner, alors ministre de l'intérieur, invitant les maires disposant d'un conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) ou d'un conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance (CISPD) à conclure des conventions avec les préfets pour affiner le dialogue qu'ils ont avec eux.
Il s'agissait de permettre aux préfets de donner aux maires un état de la menace et d'assurer une interaction entre l'élu local ainsi que son administration et les services de l'État au sujet des signalements et des retours dont ils font l'objet. Des conventions ont été signées, offrant un cadre à l'initiative locale.