Le monde est frappé par deux conflits majeurs, au Proche-Orient et en Ukraine, dont chacun connaît les répercussions. Même s'ils n'ont apparemment rien à voir – la Russie, visée par l'ISKP, est aussi victime du péril islamique –, ils ont un point commun : faire de l'Occident global l'adversaire.
Des signaux faibles et des indicateurs suggèrent-ils une éventuelle coagulation entre les deux, telle que l'utilisation par la Russie, directement ou par procuration, de mouvances islamistes ayant l'intention de nous nuire, par exemple dans le cadre d'une guerre hybride lors des JOP ?
Avez-vous des signaux faibles d'une éventuelle mobilisation de la diaspora des pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) en faveur d'activités terroristes sur notre sol ?
Concernant les troubles du comportement, serait-il utile que nous, législateurs, nous nous saisissions du secret médical ? L'article L. 226-14 du code pénal autorise les médecins à le rompre pour dénoncer des sévices sur mineur. Faut-il réfléchir à une obligation, pour les médecins, de signalement des cas de terrorisme ?