Monsieur Martineau, je vous remercie de votre exposé très complet, sur un sujet, le terrorisme, qui inquiète beaucoup nos compatriotes.
Quelques jours après le terrible attentat perpétré à Moscou, qui nous rappelle bien tristement l'attentat du Bataclan, de nombreux pays, dont le nôtre, redoutent qu'un tel événement se produise ou se reproduise sur leur sol. Vous venez de confirmer que la menace terroriste est à un niveau très élevé. À quelques semaines des JOP, la France est sur le qui-vive.
La DGSI aurait déjà conseillé au ministre de l'intérieur de reconsidérer l'organisation de la cérémonie d'ouverture, tant la possibilité qu'elle soit le théâtre d'un attentat terroriste est forte. Nous sommes face à un dilemme aussi terrible qu'inadmissible : soit nous revoyons nos plans pour la cérémonie d'ouverture et cédons aux barbares islamistes, soit nous maintenons l'organisation prévue en nous exposant à un risque sécuritaire élevé. À l'évidence, tout doit être mis en œuvre pour que cet événement mondial se passe sans drame.
Notre groupe prend acte de l'annonce du recours à des militaires de pays voisins pour renforcer la sécurité des sites olympiques, qui soulève toutefois la question de notre capacité à assurer seuls notre sécurité intérieure à long terme. Il est illusoire de penser que la menace terroriste disparaîtra ou même s'atténuera dès la fin des JOP. Elle est présente sur notre territoire depuis de nombreuses années et risque malheureusement de l'être encore longtemps, car elle s'enracine dans des territoires de notre République conquis par l'islamisme.
Quelles actions estimez-vous qu'il est urgent d'entreprendre pour lutter contre la menace terroriste islamiste intérieure, que vous qualifiez d'inspirée ? Par ailleurs, combien de personnes sont dédiées à la surveillance des 5 000 personnes fichées au FSPRT ?