Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) et le Programme alimentaire mondial attestent que la situation en RDC constitue la plus importante crise mondiale. Il est question de plus de 7 millions de déplacés et de 10 millions de morts.
Vous adoptez un double standard concernant ce conflit ; je vous le dis clairement. La France veut améliorer ses relations avec le Rwanda après ce qu'il s'est passé en 1994 mais cela ne peut pas se faire au prix de morts. Il y a dix jours, lors du passage du président de la RDC à Paris, un camp de déplacés a été bombardé. C'est un acte de guerre. La France, par l'intermédiaire du Quai d'Orsay, condamne cela par des tweets mais il n'y a pas d'actions concrètes.
Lors d'une réunion à laquelle assistaient Mme Yaël Braun-Pivet et les présidents des commissions de la défense nationale et des forces armées ainsi que des affaires étrangères, la nécessité de formuler de véritables sanctions à l'encontre du Rwanda a été discutée. Les pays du Sud global qui comprennent le français constatent qu'ils ne sont pas logés à la même enseigne.