Pour encourager le recours à des chiens de protection par les éleveurs, il faut garantir l'inscription de cette pratique dans le fonctionnement de l'exploitation et son amélioration. Il est également nécessaire de garantir la présence de bergers et de bergères capables de s'occuper des chiens et des troupeaux en zone d'alpage.
Or depuis plusieurs mois, des bergers et des bergères dénoncent leurs conditions de travail, c'est-à-dire leurs conditions d'hébergement, leur revenu et leur formation – un certain nombre d'entre eux sont embauchés sous le statut de saisonnier. Afin d'alerter les pouvoirs publics sur le sujet, ils prennent de nombreuses initiatives, créant par exemple des syndicats, rédigeant des tribunes ou tournant des clips vidéo.
Cet amendement tend à demander au Gouvernement de remettre un rapport formulant des recommandations pour améliorer les conditions de travail et de vie des bergers travaillant notamment avec des chiens de protection, lesquels sont un outil de protection vis-à-vis de la prédation, mais également les agents de la pérennité et du développement de la pratique pastorale dans nos territoires.