Je tâche justement de montrer que le loup est plutôt un animal de plaine.
J'essaye donc de tenir un équilibre : nous avons besoin de mesures législatives sur le statut des chiens de protection de troupeau et l'ICPE. Nous consacrons 2 millions d'euros à la recherche sur le loup, mais cela ne relève pas du projet de loi. Vous pouvez prétendre qu'il est utile d'y consacrer 200 millions d'euros ; quant à moi je pense que nous devons être crédibles. Nous consacrons donc des moyens à la recherche et à la protection.
Nous prenons des mesures de simplification dans le projet de loi en essayant de trouver un point d'équilibre ; ce n'est pas simple, mais c'est la volonté du Gouvernement. En tant que ministre de l'agriculture, je sais qu'il n'est jamais simple de s'aventurer sur ce sujet ; je pourrais l'éviter en disant qu'il ne relève pas de mon portefeuille.
Monsieur de Fournas, je vous invite à vous référer aux propos que j'ai tenus en juillet 2022. J'étais alors l'un des premiers, avec un collègue autrichien et quelques autres, à demander qu'on puisse réguler la population de loups et modifier le statut de l'espèce. Je n'ai donc pas attendu l'attaque du poney de Mme von der Leyen