Comme Aurélien Taché l'a rappelé, vous avez financé la RLS avec l'argent pris aux bailleurs et diminué le montant des aides personnelles au logement (APL) : face à votre refus de mener une politique en faveur du logement social et abordable, nous cherchons, comme nous pouvons, des solutions.
Je souhaite surtout revenir sur quelques inexactitudes. Depuis le début de la séance, nous débattons de justice, d'impôt de solidarité sur la fortune, d'imposition des plus riches – ceux qui polluent le plus. Vous avez avancé des chiffres au niveau planétaire : il est vrai qu'aujourd'hui, les pays du Nord polluent plus que les pays du Sud. Mais si nous vous invitons à mener une politique de logement social et d'aide à la rénovation, nous proposons également de pénaliser davantage l'usage des jets privés, parce que l'empreinte carbone du 1 % de Français les plus riches est huit fois plus importante que celle de 50 % de la population. Or, vous refusez de l'admettre !
La manière dont vit cette fraction la plus riche a des conséquences sur la capacité de tout le monde à habiter sur terre ! Que ce soit en matière d'écologie ou de logement, vos choix sont toujours les mêmes : protéger les plus riches, ne rien donner aux plus pauvres.