Notre collègue Dominique Potier a affirmé que je me moquais de l'avis du Conseil d'État. Ce n'est pas lui qui légifère. Nous avons une certaine expérience en la matière. Que fait-il ? Il donne un avis sur le fondement de l'étude d'impact. Pour de nombreux textes, nous n'étions pas d'accord avec lui. Je me souviens que la loi confortant le respect des principes de la République n'avait pas été considérée comme anticonstitutionnelle, en dépit des réticences exprimées par le Conseil d'État. C'est le Conseil constitutionnel de le dire.
J'ai lu comme vous, l'étude d'impact et l'avis du Conseil d'État. Effectivement, il émet des réticences. Est-ce que cela signifie que le législateur doit se coucher devant lui ? Cela me pose problème du point de vue de la séparation des pouvoirs. Notre rôle est de légiférer. Ce texte vise à accélérer la procédure mais en aucun cas à interdire les recours. Vous faites la part belle aux grands groupes qui peuvent de financer des contentieux pendant des années et des années,…