D'ailleurs, vous parlez de mégabassines, mais au vu des derniers projets, vous devriez persister dans votre nouvelle habitude d'appeler ces installations gigabassines – plus les termes sont forts, mieux c'est !
L'opportunité de ces installations doit être évaluée territoire par territoire. Je suis sérieux, monsieur le député – n'en déduisez pas que je vous reproche de ne pas l'être. Le projet auquel vous avez fait référence puise dans une nappe qui se remplit plutôt vite et où le prélèvement n'est autorisé que lorsque son niveau le permet. C'est la même chose dans le Puy-de-Dôme, où le captage visant à remplir les réserves n'est autorisé que lorsque l'Allier atteint un certain niveau – nous sommes des gens raisonnables. Je n'ai jamais prétendu que l'eau était la solution à tout et que l'on pouvait en utiliser toujours plus : il faut sécuriser cette ressource, car vous direz ce que vous voulez, mais sans eau, il n'y a pas d'agriculture possible. Allez voir dans les Pyrénées-Orientales !